Et si le chaos actuel avait pour rôle de révéler la nécessité de redéfinir notre rôle en tant qu’humain.
Je vous entends: votre anxiété, votre stress, vos peurs crient, vous abattent, vous éteignent ou vous mettent en colère. Tout cela s’exprime à travers vos corps de manières diverses et variées.
Bien que je vous entende, je me sens de plus en plus ancrée et j’ai une profonde paix intérieure qui est là, à l’intérieur de moi. Je me rends compte aujourd’hui que mon chemin spirituel, ma pratique du yoga et de la méditation ont révélé et renforcent ma résilience. Comprenez bien que je ne parle pas que de postures physiques de yoga, mais bien de changement d’assise dans la vie.
La transmission du yoga qui vient du fin fond des âges est précisément de ne pas se laisser emporter par les turbulences extérieures … quelles qu’elles soient. Mais de revenir et cultiver cet espace intérieur de paix et de silence encore et encore. Alors forcément, j’ai envie de partager pour vous dire que c’est possible de changer de vision. C’est même nécessaire aujourd’hui. Et que ce sont les petites choses faites quotidiennement qui mènent à ces changements. Cela commence par le souffle.
Tr’ump, M’usk et l’IA … Et si ?
Et si les précités n’étaient là que pour nous faire bouger ? Et si le chaos ambiant n’était là que pour mettre en lumière ce que nous nous acharnons à ne pas vouloir voir, à ne pas vouloir changer? Nous sommes restés sourds aux dernières invitations. Alors, les appels deviennent plus grossiers, caricaturaux et violents. La pandémie a envoyé un important signal. Peu l’ont entendu. La plupart sont repartis de plus belle dans les anciens schémas.
Aïe aïe AI IA ?
Je reconnais les super pouvoirs de l’IA notamment dans l’agrégation de contenu. Il y a quelques temps, les mots «IA» et «vedas»me sont apparus après une méditation. Je me suis alors demandé comment considérer l’IA du point de vue des vedas. Quasi instantanément, j’ai vu un tas de fumier.
Le message était le suivant : comment construire un futur plus éclairé à partir de vieilles données issues d’un monde en plein effondrement ? Comment imaginer pouvoir créer un monde meilleur à partir de quelque chose de dépassé ? Rien n’est linéaire dans la nature. Tout se passe sous forme de cycles. Pardon pour l’image, mais ce serait comme imaginer se nourrir sainement en mangeant sa propre merde.
Et si ?
Pourtant mon gêne d’optimiste entrevoit autre chose. Une petite lueur d’espoir. Et si l’IA était là pour faire en sorte que l’humain retrouve ses qualités humaines ? Ainsi, mettre fin aux caricatures extrêmes attendant que nous nous réveillions.
Et si c’était là pour nous faire enfin prendre conscience de tout ce que nous avons oublié en devenant ces hamsters automatisés, individualisés, shootés à la peur tout comme aux hormones du stress, rendus addicts aux circuits de la récompenses des réseaux sociaux ? Survivants grâce aux apéros de fin de semaine, aux jeux videos et autres distractions superficielles. Et si ?
Panem et circense
La question n’est pas nouvelle : elle se posait déjà dans la Rome antique. Panem et circense se traduit par: du pain (actuellement surtout des miettes) et des jeux. La recette fonctione toujours. Personne mieux que des profils psychopathes assoiffés de pouvoir savent jouer de cet équilibre. Cessez de jouer. Et respirez. Cultiver la paix intérieure dans ce temps de chaos est notre responsabilité. Un acte révolutionnaire, en somme.
La distinction se révèle
C’est comme si l’IA nous obligeait à nous repositionner et changer d’angle de vue. Qu’est-ce que nous faisons de mieux qu’elle? Dans quel domaine ne pourra-t-elle pas nous remplacer ? (rien que d’écrire cette phrase, je me demande si ce n’est pas absurde de penser à son remplacement? Nous sommes mortels de toute manière. Forcément, nous serons remplacés à un moment donné). Je vous propose de dézoommer : ne devrions-nous pas plutôt nous redéfinir en tant qu’espèce? Quel est notre rôle? A quoi servons-nous sur cette planète?
Et si nous redevenions humain ?
Qu’est-ce qui nous distingue ? Pendant longtemps, nous avons imaginé être une race supérieure. Pourtant, nous réalisons, grâce à la science, que les plantes sont capables ressentir l’humain avec lequel elles vivent, les singes se reconnaissent dans un miroir, les arbres communiquent et s’organisent pour répondre à un danger.
Alors, qu’est-ce qui nous distingue encore ? Quelle est notre place ? Quels sont nos liens avec les autres espèces ? Il serait peut-être temps d’oublier cette posture de suprématie et de créer une nouvelle relation avec le système dans lequel nous vivons, un passage plus ou moins éphémère.
Si entendre des oiseaux ou s’adosser à un arbre permet de faire baisser notre taux de cortisol. Que sommes-nous censé rendre à la terre? Comment contribuer positivement à la vie des oiseaux et des arbres?
Cesser de nourrir nos peurs
Mais qu’avons-nous oublié de fondamental ? Le plaisir de partager, de rire, de vivre ensemble, de prendre soin des aînés, de la nature. Ensemble, nous savons faire plein de chose extraordinaires. Nous avons tous un don. Nous sommes des milliards, nous avons un incroyable pouvoir de création. Nous pouvons réinventer notre lien à ce qui nous entoure en permanence. Nourrir le sentiment d’impuissance chez quelqu’un est une des meilleures manière de le manipuler.
LET’S MAKE HUMANS GREAT AGAIN
Ne laissons pas les psychopathes nous faire croire l’inverse. Mais demandons-nous plutôt : pourquoi les civilisations anciennes étaient dirigées par de vieux sages dont l’ego avait été purifié pendant des décennies par de longs enseignements et des pratiques quotidiennes?
Pourquoi le chef ou la cheffe de la tribu était aussi le guérisseur ? Sages, guérisseurs maintenaient la cohésion du groupe. Le bien-être du groupe tout comme sa relation à leur environnement étaient leur mission. Jamais il n’était question d’eux, ils étaient au service de la communauté.
Le lotus
Et si, comme dans le symbole du yoga, nous pouvions voir émerger, puis fleurir un beau lotus issu de la vase actuelle ? Le lotus naît dans la vase et pourtant , sa fleur est d’un blanc immaculé. Il est dit que c’est parce que la fleur se purifie et rien ne peut l’entacher. Alors relevons-nous, élevons-nous tels des lotus et redevons humains. Ensemble.
Et cela commence par le souffle.
R-E-S-P-I-R-E-Z, mes amis.
Ce choix là, nous appartient.
Je vous partage un bref instant de bonheur, un dimanche matin ….